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Comment calculer le nombre de quinzaine ?

Les journées anti-ambroisie visent à mobiliser la population et tous les acteurs impliqués (autorités locales, gestionnaires de routes, propriétaires de projets et propriétaires de projets, agriculteurs, propriétaires de terres infestées). L’objectif est également de lancer des actions visant à limiter l’expansion de cette plante envahissante et hautement allergène : briefings, expositions éducatives, échanges avec les acteurs de la lutte, lieux de déracinement collectif, animation avec le kit pédagogique Capitán Allergo, réflexion sur un plan d’action, formation de référents.

« En Nouvelle-Aquitaine, FREDON Nouvelle-Aquitaine est mandaté par l’Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine dans le cadre du PRSE Nouvelle-Aquitaine (« Structurer des approches concertées pour planifier la lutte contre l’ambroisie ») pour encourager et coordonner la lutte, sauf en Creuse et en Corrèze, où ils prennent le contrôle des centres permanents d’initiatives environnementales. Depuis 2015, l’une des principales composantes a été de former des référents territoriaux pour être plus efficaces dans la localisation. Au cours de cette quinzaine, par exemple, nous avons participé au Pays du Ruffécois, où 35 nouvelles références ont été formées.

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Dans le cadre du 2e contrat local de santé du Médoc et pour la deuxième année consécutive, le Parc naturel régional du Médoc nous a demandé de former une équipe de 12 participants alors que l’ambroisie est encore peu présente. À l’heure où tous les départements ne disposent pas encore d’ordres préfectoraux, cette approche préventive est essentielle. La prolifération est une menace réelle pour la santé humaine. Le pollen d’herbe à poux, très allergène, peut provoquer une rhinite, une conjonctivite, une laryngite, de l’asthme, de l’urticaire ou même de l’eczéma », je voudrais souligner Aude Mathiot, pom-pom girl et coordinatrice de FREDON Nouvelle-Aquitaine. La formation comprend une partie théorique avec les risques pour la santé, la connaissance de la plante, les moyens de contrôle, la promotion du réseau de surveillance et une excursion qui permet de reconnaître l’espèce.

« L’année dernière, lors du Festival international du film ornithologique de Menigoute (Deux-Sèvres), nous avons sensibilisé plus de 1 500 personnes et distribué 900 prospectus », explique Aude Mathiot. En juin 2020, de nouvelles initiatives ont vu le jour pour cette quinzaine : des webinaires d’une demi-heure étaient proposés tous les jours et peuvent être rediffusés. « Cette quinzaine nous permet de communiquer plus largement dans les médias et de rappeler l’importance de la mobilisation contre ces espèces envahissantes (ambroisie des feuilles d’absinthe, herbe à poux trifide et pointe lisse), leurs effets sur la santé ou les conséquences pour l’agriculture et les actions préventives. C’est l’occasion de présenter la plateforme « Ambrosia Reporting », un dispositif participatif qui permet pour identifier et signaler les plantes d’herbe à poux et nous avons également créé une page Facebook dédiée au thème de l’herbe à poux », ajoute Aude Mathiot.

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Lien vers seminariosweb : cnfpt-territories.adobeconnect.com/ambroisia_june2020/ www.signalement-ambroisie.fr/ www.facebook.com/ambroisie.newaquitaine/

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