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Comment se passe la participation des employés aux résultats ?

De son vrai nom, la participation des employés aux résultats est un mécanisme obligatoire et compliqué. Il comprend, à votre choix au moment de la négociation, une formule légale (donnée par le Code du travail) ou une formule dérogatoire. Les partenaires sociaux (en particulier le comité économique et social (— et/ou les organisations syndicales des entreprises) doivent alors négocier les modalités de répartition du montant calculé.

Qu’est-ce que le partage des avantages sociaux des employés ?

Contrairement aux incitations aux employés, la mise en œuvre d’un accord de participation aux bénéfices est obligatoire lorsqu’une entreprise compte plus de 50 employés. Si une entreprise répond aux exigences en matière de personnel, non le met en place, un régime d’autorité est contraignant pour l’employeur.

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Il est possible de conclure un accord de participation aux bénéfices si l’effectif est inférieur à 50 salariés (il est très rare que les entreprises le proposent).

Le partage des avantages est de nature collective , ce qui signifie que tous les employés titulaires d’un contrat de travail doivent en bénéficier et que les employés qui ne font plus partie de la main-d’œuvre ont droit à une part.

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Il peut avoir une date de fin ou ne pas spécifier quelque chose de plus simple.

Deux possibilités s’offrent à vous pour les fêtes

  • Ou bien l’entreprise met en œuvre la formule légale. Il s’agit d’une formule dictée par le code du travail.
  • Ou utilisez une formule dérogatoire, qui choisit librement.

La formule légale de la participation des employés aux résultats

Ce calcul établi par le code du travail est assez complexe, la formule de participation aux bénéfices est la suivante :

1/2 x (RF -5% CP) x S/VA

Note : RF est que l’avantage fiscal n’est pas le résultat comptable qui apparaît à la fin du compte de résultat. Pour le trouver, vous devez demander à votre entreprise le paquet fiscal complet. Il existe d’autres possibilités, mais le paquet fiscal fournit toutes les informations sans aucun calcul. Le résultat comptable est affiché dans le compte de résultat, tandis que le résultat fiscal est affiché sur une feuille distincte du livre de gestion.

RF (ou B) : est le résultat des impôts encourus en France métropolitaine et dans les départements Français d’outre-mer après impôts (IR ou IS) et, le cas échéant, majorés de la provision pour investissements. Il existe souvent une confusion entre le résultat comptable et le résultat fiscal.

Les AP sont des actions (somme du capital social, des primes, des réserves, du report des revenus, des provisions réglementées et des subventions à l’investissement). Il s’agit de la ligne totale (I) DL du paquet fiscal imprimé de 2051. 5 % des capitaux propres représentent la rémunération des capitaux propres aux actionnaires. Les dividendes entraînent une diminution du capital et donc une augmentation de la participation, mais une augmentation de capital diminuera la base.

S  : sont les salaires annuels à retenir, sont déterminés selon les règles établies pour le calcul des cotisations de sécurité sociale.

VA : La valeur ajoutée est différente de la valeur ajoutée CCP. Ce calcul est spécifique à l’action et ses éléments se trouvent dans le compte de résultat imprimé 2052 du paquet fiscal.

Les éléments suivants doivent être résumés :

  • Coûts de personnel (lignes FY et FZ).
  • Taxes et paiements similaires (ligne FX mais vous avez besoin des détails pour pouvoir retirer les taxes sur le chiffre d’affaires).
  • Charges financières qui sont essentiellement des intérêts (ligne GU).
  • Allocations d’amortissement pour l’exercice (annuités d’amortissement enregistrées périodiquement et engagées en tant que charges d’exploitation).
  • Allocations pour l’année aux provisions, à l’exclusion des déductions incluses dans les dépenses exceptionnelles, Pour ces deux postes, il est nécessaire de prendre les lignes GA GB GC GD et GQ du paquet fiscal.
  • Le résultat courant avant taxes (ligne d’impression GW n°2052).

Ce calcul de la part des revenus des salariés est assez complexe, et pour le vérifier, il est nécessaire de demander des détails à votre service des ressources humaines ou même de demander l’aide d’un comptable.

Il convient de noter que ce calcul s’applique à toutes les entreprises, à l’exception des compagnies d’assurance et des banques, qui ont une valeur ajoutée différente.

La participation dépend de vos résultats.

1- Que le résultat fiscal soit positif : s’il est négatif, vous n’aurez rien.

2- Que votre entreprise n’ait pas accumulé trop de déficits au cours des années précédentes, sont réduits dans le résultat fiscal. Récemment, il y a eu un plafond. Souvent, les élus ne comprennent pas pourquoi, la société a un profit, mais pas ils n’ont rien…

3- Le résultat après impôt est supérieur à 5 % de la valeur nette . Si votre revenu après impôt est trop faible, vous n’obtiendrez rien.

Si l’une de ces trois conditions n’est pas valide, la formule ne donnera rien, vous n’aurez pas l’activation et le calcul d’une réserve de participation.

Le rapport sur le partage des avantages : le comité économique et social (CES)

Note : L’article L3341-5 du Code du travail dispose que « La convention de participation ou le règlement d’un régime d’épargne salariale peut prévoir les conditions dans lesquelles le CES ou un comité spécialisé qu’il établit aura les moyens nécessaires d’information sur les conditions dans lesquelles cette un accord ou un règlement sera appliqué. »

Les entreprises doivent envoyer, une fois par an, au CST un rapport dans lequel expliquer le calcul et l’allocation de la réserve de participation (article D3323-13). Ce rapport est soumis dans les six mois suivant la fin de chaque exercice financier.

Compte tenu de la complexité du calcul, les élus peuvent désigner un comptable pour vérifier et expliquer ce calcul (art. D. 3323-14 du Code du travail).

L’expert-comptable désigné par les représentants élus pour l’assister dans l’examen du rapport annuel sur la réserve spéciale de participation doit être rémunéré par l’employeur (Cour de cassation, Chambre sociale, 28 janvier 2009, n° 07-18,284). Attention, il faut toujours donner des informations. En fait, peu importe que le bénéfice soit nul ou, du moins, insuffisant pour permettre d’établir une réserve de participation.

L’autre option consiste à ajouter cette vérification dans le cadre des consultations annuelles (situation économique et politique sociale) qui sont les des missions qui nous permettent d’avoir tous les éléments de calcul. Il est toujours plus facile de placer le calcul dans l’environnement de l’entreprise et de son groupe (y a-t-il des transferts de bénéfices ? Une coupure financière ?).

Une part supplémentaire peut être versée à la fin de l’année (art. L. 3324-9 : « Le Conseil des gouverneurs ou le Directoire peut décider de verser une réserve de détention supplémentaire spéciale pour l’année terminée, conformément aux plafonds »).

La formule dérogatoire pour la participation des salariés aux bénéfices

Il est possible de prendre une formule différente de la précédente. Toutefois, cette formule de participation doit être plus favorable que la formule légale.

Dans la pratique, les entreprises adoptent la formule juridique et modifient l’un des paramètres pour le rendre plus avantageux à chaque fois.

Par exemple :

  • « -5% PC » peut devenir « -3% PC », ou même pour les plus généreux, ce paramètre peut disparaître,
  • Le coefficient 0,5 peut être réduit ou supprimé,
  • Le rapport entre les salaires et la valeur ajoutée peut également être modifié ou converti en un ratio fixe,
  • Enfin, le bénéfice après impôt peut être converti en résultat avant impôts ou en bénéfice d’exploitation.

Adoucissez l’un des paramètres, avec le principal avantage d’être, dans la plupart des cas, plus avantageux que la formule légale de participation aux bénéfices.

Rien ne vous empêche de prendre un autre indicateur. Si, pour un exercice, la formule dérogatoire donne un résultat inférieur à celui de la formule légale, le montant distribué sera celui de la formule légale.

Toutefois, le montant maximal ne peut pas dépasser l’une de ces 4 limites maximum à élire et à inclure dans l’accord :

— 50 % du bénéfice comptable net.

— Bénéfice comptable net moins 5 % des fonds propres.

— Bénéfice fiscal net moins 5 % des fonds propres.

— 50 % du bénéfice fiscal net.

La distribution doit être négociée si la formule est légale ou dérogatoire

Après avoir déterminé la formule de la réserve spéciale pour la participation des employés, les critères d’attribution.

Le code du travail donne des possibilités en sachant qu’aucune autre n’est possible. Il peut s’agir de :

1- Uniforme (divisé par le nombre d’employés : ils reçoivent tous le même montant).

2- Proportionnel au temps passé dans le entreprise au cours de l’année.

3- Ou proportionnel au salaire .

La définition de salaire peut également inclure un plancher et/ou un plafond pour réduire la hiérarchie des salaires.

Comme pour les incitations salariales dans les résultats, le partage des avantages sociaux peut inclure 2 ou 3 de ces critères d’attribution.

La participation des salariés aux résultats de l’entreprise ne peut être négative : soit elle donne une somme à distribuer, soit elle est égale à zéro.

La fiscalité

Si les sommes sont bloquées dans un plan d’épargne d’entreprise, elles sont soumises à la CSG et à la CRDS. Ils sont également soumis au paquet social de 20 %, qui est une cotisation patronale (quelques années avant que ce taux ne soit de 0 ! Malheureusement, toutes les bonnes choses prennent fin). Cette contribution est de la responsabilité de l’entreprise. Cependant, la tentation risque d’être grandes entreprises et certaines entreprises voudront tenir compte de cette taxe dans l’enveloppe pour calculer cette taxe. Habituellement, une fois les intérêts calculés, le package social est ajouté en plus.

Du côté des salariés, les sommes versées au titre de la participation (et, le cas échéant, au moyen du supplément de participation) qui sont allouées à un régime d’épargne des salariés sont exonérées de l’impôt sur le revenu.

Votre entreprise peut-elle l’éliminer ?

Non, la participation est obligatoire lorsque l’entreprise compte plus de 50 employés. En revanche, les politiques de groupe, les prix de transfert, la réduction d’impôt, les options de gestion (gros capital) affectent le montant payables et, dans certains cas, peuvent empêcher tout paiement.

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