La taxe sur le logement, qui est le protagoniste des impôts locaux, doit être payée par les personnes occupant un logement le 1er janvier de l’année d’imposition. Il s’agit de toutes sortes de statuts : propriétaires, locataires et personnes logées gratuitement.
L’abolition de la taxe sur le logement pour 80 % de la population est l’une des mesures phares du mandat de cinq ans d’Emmanuel Macron. Le gouvernement a décidé de procéder à une élimination progressive qui a duré jusqu’en 2020. Depuis l’automne 2018, des réductions de 30 % ont été appliquées aux ménages touchés . Cette baisse s’est poursuivie et permet désormais aux mêmes ménages de bénéficier de 100 % du remboursement. Pour savoir si vous êtes concerné, vous pouvez utiliser le simulateur.
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Sachez également qu’il existe déjà des cas d’exonération ou de réduction de la taxe d’habitation . Si vous vivez à faible revenu, bénéficient de certaines prestations ou vivent dans un certain type de logement, peuvent bénéficier d’une exemption ou d’une réduction automatique. Si ce n’est pas le cas pour vous, mais que vous considérez que votre situation est légitime, vous pouvez également vous adresser au centre fiscal.
Plan de l'article
Comment fonctionne la taxe sur le logement ? Qui est affecté par sa suppression ?
Il y a un total de 4 taxes locales . Sa vocation est de soutenir les autorités locales. Ils permettent de financer des coûts qui font partie du bien commun, comme les écoles, les services sociaux, les infrastructures sportives et culturelles ou les initiatives environnementales.
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La taxe d’habitation est incluse dans cette catégorie de taxes. Par conséquent, toute personne qui déclare occuper un logement doit payer cette taxe . Cela s’applique aux propriétaires, locataires et même aux personnes séjournant gratuitement.
Près de 30 millions de logements sont touchés par la taxe sur le logement. Le montant n’est pas fixe, mais varie en fonction de votre zone géographique, de la valeur de votre maison et de votre situation personnelle. Par conséquent, le calcul tient compte de la composition de la famille et des ressources que tous les habitants.
Le montant de la taxe d’habitation dépend des deux facteurs suivants :
- La valeur cadastrale du loyer de votre maison : cette valeur dépend de la zone résidentielle, de la superficie de l’appartement, de tout équipement tel qu’une piscine, par exemple.
- Les allocations applicables en fonction de votre situation (famille, ressources, handicap).
Attention, la taxe doit être payée lors de l’occupation d’une maison le 1er janvier de l’année d’imposition . Cela signifie que si vous emménagez, vous paierez la taxe sur votre ancienne maison, celle que vous avez habitée le 1er janvier.
Contrairement à ce que l’on pense généralement : il n’y a pas de prorata temporis appliqué à la taxe d’habitation. Pour bien comprendre, si vous habitez dans une maison dont la taxe est chère le 1er janvier et que vous emménagez dans une maison qui génère une taxe moins chère, il n’y a pas de taux « décroissant » en fonction de la durée que vous passez dans l’hébergement. Une seule date est valable pour le calcul de la taxe, soit le 1er janvier.
En revanche, certaines situations permettent de bénéficier de ce que l’on appelle une réduction de la taxe sur le logement (c’est-à-dire une réduction) ou même d’une exonération de la taxe sur le logement , c’est-à-dire son abolition totale.
Le gouvernement a éliminé la taxe sur le logement pour environ 80 % des ménages d’ici 2020 . Le programme a débuté en 2018 et a duré 3 ans.
Depuis 2018, il y a eu des réductions de 30 % à 65 % de la taxe sur le logement pour les ménages à faible revenu. Pour informer les personnes éligibles, les pouvoirs publics ont créé un simulateur.
Exonération de la taxe d’habitation et remboursement par condition de ressource
Tout d’abord, n’oubliez pas que l’exonération ou la réduction de la taxe sur le logement ne peut s’appliquer qu’à un logement principal. Cela étant, les autorités ont identifié plusieurs cas dans lesquels la taxe d’habitation est annulée ou réduite.
- En fonction de la nature de vos revenus : Si vous recevez certaines subventions ou pensions et que vous ne dépassez pas le plafond des ressources, vous bénéficiez d’une exemption automatique.
- Selon le type de logement occupé : étudiants issus d’une communauté universitaire, loyer contre les services rendus à une personne âgée ou simplement le ne pas avoir de résidence à la date du 1er janvier (par exemple, hébergement à l’hôtel). Dans ces cas, vous serez exonéré de la taxe d’habitation.
- Vous avez un faible revenu : Vous pouvez demander une exonération au centre fiscal dont vous dépendez. Cette demande sera examinée et éventuellement accordée en totalité ou sous la forme d’une réduction.
Exonération automatique de la taxe résidentielle en fonction de la nature de vos revenus
Pour être exonéré de la taxe d’habitation, 2 conditions cumulatives doivent être remplies. Tout d’abord, vous devez être dans l’une des situations suivantes au 1er janvier 2022 :
- Être âgé de plus de 60 ans.
- Bénéficiaire de l’ASPA (subvention de solidarité) pour les personnes âgées).
- Être bénéficiaire de l’AAH (l’allocation pour adulte handicapé).
- Être bénéficiaire de l’ASI (allocation complémentaire d’invalidité).
- Être veuf, avec ou sans allocation de veuvage ou recevoir une pension de survivant.
- Obtenez une pension d’invalidité.
- Être étudiant et vivre dans un dortoir.
Deuxièmement, l’exonération de l’impôt sur le logement dépend de votre revenu fiscal de référence . Il y a des plafonds selon votre situation familiale (presse-agrumes pour le compte de pièces).
Bien entendu, le paiement de l’ISF (Wealth Tax) vous interdit de bénéficier d’une exonération de la taxe sur le logement. De plus, si vous êtes dans une situation d’exemption, mais que cela ne s’applique pas spécifiquement, contactez le centre fiscal dont vous dépendez afin de pouvoir examiner votre dossier.
Attention : Si vous recevez le RSA de base (sans revenu supplémentaire, donc un RFR à 0), vous bénéficierez automatiquement d’une exonération de la taxe d’habitation. En revanche, si vous recevez la subvention de solidarité spécifique, vous ne serez pas automatiquement exonéré. Dans ce cas, vous pouvez toujours en faire la demande et peut-être obtenir un allègement ou une exemption.
Qui ne paie pas la taxe d’habitation selon le type de logement ?
Pour commencer, n’oubliez pas que l’exonération de la taxe de logement ne peut s’appliquer qu’à une résidence principale. Cela s’applique aux propriétaires, locataires et personnes séjournant gratuitement. Ensuite, en cas de déménagement, vous payez la taxe sur le logement occupé à la date du 1er janvier.
Cependant, il existe des situations particulières :
- Vous n’êtes pas locataire le 1er janvier (par exemple, vous avez quitté votre logement le 29 décembre et avez déménagé le 03 janvier suivant) : Vous n’êtes donc pas tenu de payer la taxe d’habitation.
- Vous êtes étudiant et vous louez votre logement au CROUS (ou à l’organisation correspondante) : vous bénéficiez d’une exemption automatique. Attention, ce n’est plus le cas si vous louez un particulier.
- Vous louez une chambre avec une personne âgée, mais vous payez le loyer sous forme de service (travaux ménagers, travaux…) : Vous n’avez alors pas de contrat de location et vous ne serez pas soumis au paiement de la taxe d’habitation.
En dehors de ces situations, il est également possible d’obtenir un allègement de la taxe d’habitation en l’absence d’exonération .
Un remboursement peut être appliqué dans les situations suivantes :
- Vos ressources sont modestes : votre revenu fiscal de référence dépasse les limites de ressources, mais vous devez faire face à de réelles difficultés financières (si, par exemple, vous êtes en situation de surendettement). Il est possible de demander une réduction de la taxe d’habitation au centre fiscal.
- Vous êtes relocalisé après la démolition de votre maison et cette nouvelle résidence entraîne une augmentation de votre taxe d’habitation. Vous pouvez demander un remboursement en fournissant des pièces justificatives au centre fiscal.
Comment puis-je demander une exonération de la taxe d’habitation ?
Lorsque vous n’êtes pas admissible à une exonération ou à une réduction automatique de la taxe d’habitation, vous pouvez en faire la demande si vous le considérez comme légitime, surtout si vos ressources ne vous permettent pas de supporter leur paiement.
Contactez ensuite le centre fiscal pour déposer une demande exceptionnelle d’exonération ou d’allègement de la taxe résidentielle. Pour cela, vous pouvez :
- Envoyer un e-mail (l’adresse figure sur la fiche fiscale).
- Ou directement au centre fiscal : vous signerez une carte de visite.
Votre demande doit être signée et contenir tous les éléments utiles à l’identification : nom, prénom, adresse et numéro de taxe, ainsi que le montant dû de la taxe d’habitation.
Veuillez également indiquer la raison de votre demande en l’accompagnant de pièces justificatives (perte de ressources, certification CAF, RSA, livret de famille…). L’objectif est de justifier la demande de réduction ou d’annulation de la dette.
Nom et prénom Informations de contact complètes
Centre fiscal (votre emplacement)
Lieu et date du courrier
Objet : Demande d’exemption de taxe sur le logement
Madame, Monsieur,
Le (date), j’ai reçu un avis paiement de la taxe d’habitation pour mon logement situé à (votre adresse). Toutefois, je ne suis pas en mesure de rembourser cette dette pour les raisons suivantes : (veuillez expliquer les raisons de votre demande d’exemption).
Nous joignons à cette lettre les documents qui justifient ma situation. Je vous serais donc reconnaissant de bien vouloir m’accorder l’exonération de la taxe municipale pour le logement dans lequel je réside.
Je suis à votre disposition pour toute information complémentaire. Je vous prie d’accepter, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations cordiales.
Signature
Attention, il n’y a pas de report de paiement de votre demande. En fait, il doit encore payer la taxe d’habitation sous peine de poursuites. Gardez également à l’esprit que le centre fiscal surveille attentivement le comportement des contribuables (si vous faites une déclaration à temps, si vous avez payé les années) si vous êtes prêt à rembourser une partie de votre dette). Tous ces éléments peuvent vous être crédités ou, au contraire, vous nuire lors de l’étude de votre dossier.
Le centre fiscal dispose de 2 mois pour répondre (4 mois pour certaines demandes complexes, dans ce cas, une lettre vous est envoyée). Votre demande sera considérée comme rejetée si ce délai est écoulé.
Ce qu’il faut retenir : Tout le monde peut demander une réduction de l’impôt sur le logement. En cas de manque de ressources et de situation précaire, il suffit d’envoyer votre demande au centre fiscal. Votre dossier sera de toute façon étudié. En cas de refus, il est également possible de demander une dette échelonnée.